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Introduction | Le Redshift | L'apparition de l'expansion de l'univers | L'accélération de l'expansion de l'univers | Conclusion | Annexes |
En 1917, Vesto Slipher fut le premier à observer que les galaxies (appelées à l’époque nébuleuses comme tous les groupes d’étoiles extérieures à la voix lactée) s’éloignaient.
Cependant, ce n’est qu’avec Edwin Hubble à partir de 1925 que la vitesse de récession fut réellement observée. En effet, après plusieurs années d’observation, Hubble remarqua le décalage vers le rouge des raies d’absorption et d’émission de certains types de galaxies (les céphéides), le redshift. Il exprima une relation entre la vitesse de récession et la distance qui nous sépare de ces galaxies.
v = H0d
Où d est la distance avec la galaxie ; H0 , la constante de Hubble et v, la vitesse de récession déduites de la formule de Doppler.
Cette vitesse est donnée en mégaparsec (Mpc) où 1Mpc = 3,26 106 al = 3 260 000 al.
La constante de Hubble vaudrait approximativement 75 Km·s-1·Mpc-1 . Cependant, cette valeur reste encore difficile à exprimer.
Le décalage vers le rouge de ces galaxies est donné par la relation :
Le Δλ étant la différence entre la longueur d’onde observée et la longueur d’onde théorique λ0.
Si z est positif, alors le décalage se fait vers le rouge, c’est le redshift, l’astre s’éloigne.
Si z est négatif, le décalage se fait vers le bleu, c’est le blueshift, l’astre se rapproche (comme pour la galaxie d’Andromède).
1 : redshift, la longueur d’onde s’allonge
2 : déplacement de l’astre
3 : astre
4 : blueshift, la longueur d’onde rétrécie
On sait que v= c z
Où c est la vitesse de la lumière dans le vide (c'est-à-dire 3.10^8 m/s)
La loi Hubble devient alors : cz = H0d
Cependant, cette formule s’avère fausse lorsque la distance avec la galaxie devient très grande (c'est-à-dire que z>1).
L’expression de v devient alors :
Cette dernière est obtenue à partir de la loi Doppler (démonstration en annexe)
La notion de « vitesse de récession » n’est également pas la plus adapté pour décrire le décalage vers le rouge des galaxies.
Celui-ci s’exprime désormais en tant que « expansion de l’univers ».
Le phénomène n’est pas un phénomène d’éloignement des galaxies. En effet, l’univers est considéré comme fixe. Par conséquent, le décalage vers le rouge des
raies d’émission des galaxies serait dû à l’étirement de l’espace ! D’où le terme d’expansion de l’univers.
Le redshift est un phénomène astronomique de décalage vers les grandes longueurs d'onde des raies spectrales et de l'ensemble du spectre, ce qui se traduit par un décalage vers le rouge pour le spectre visible.
Dans cet exemple, on voit les raies d’absorption d’un corps décalés vers le rouge. C’est l’observation faite pour mettre en évidence l’expansion de l’univers. Celui-ci serait la cause de ce redshift. En effet, l’univers en « allongement » entraîne l’allongement des longueurs d’ondes, qui par suite donnera une couleur plus rouge d’un corps céleste qu’il ne l’est en réalité. En laboratoire, on détermine le spectre que devrait émettre l’astre. Puis on le compare au spectre observé par les instruments astronomiques. Le calcul du décalage se fait alors aisément grâce à la formule donnée précédemment sous une autre forme:
De plus, plus une étoile sera éloignée, plus son décalage vers le rouge sera important et plus elle nous paraîtra éloignée comme on le voit sur cette représentation.
Mais avant de pouvoir faire ces constations il faut réussir à observer le spectre de la lumière émise par les astres.
On utilise ce système simple pour pouvoir observer le spectre d’une lumière proche, le système est équivalent lorsque l’on observe des objets lointains.
La lumière pénètre d’abord dans un télescope pour pouvoir agrandir l’image qu’elle décrit. Puis elle pénètre dans une fente pour envoyer un faisceau
lumineux fin au dispositif de dispersion. Celui-ci transformera le faisceau en une série de raies lumineuses représentant le spectre lumineux de l’astre.
Si cet astre envoyait une lumière blanche, le spectre serait composé de toute les lumière de l’arc-en-ciel.
La loi de Hubble, même animée de l’effet Doppler, n’était que des résultats expérimentaux !
Des résultats théoriques manquaient pour démontrer que les résultats obtenus par Hubble étaient exacts.
Ce sont les résultats d’Einstein qui permit d’émettre une théorie solide. L’un des fondements majeurs de la relativité générale est de ne plus considérer la gravitation comme une force, mais comme une déformation de l’espace
temps (espace à 4 dimensions développé par Minkowski). En effet, l’espace serait déformable, toute masse toute masse peut le courber autour d'elle en formant ce que l'on appelle une géodésique. Représentation bidimensionnelle de la distorsion spatio-temporelle que pourrait provoqué le soleil Pour vérifier ses résultats, Einstein se rendit à l’observatoire du mont Wilson et demanda aux astronomes s’ils avaient observé un mouvement de récession des
galaxies. Hubble n’ayant pas encore fait ces observations, la réponse fut négative. Alexandre Friedmann, en 1922, démontra qu’en enlevant la constante cosmologique des résultats d’Einstein, le décalage vers le rouge des spectres de raies
d’émission des galaxies observées par Hubble s’expliquait. Friedmann énonça alors l’équation du taux d’expansion H de l’univers Où K correspond à la courbure spatiale ; G, la constante de gravitation ; ρ ?, la densité d’énergie et a, le facteur d’échelle. D(t) = a(t)/a(t0) . D0 Le taux d’expansion est de plus considéré comme la constante de Hubble. Ce qui nous donne une valeur de la constante de Hubble de 75 km.s-1.Mpc-1 En effet, on démontre que le taux d’expansion correspond à la constante de Hubble. -> On a v = H0 D, la loi de Hubble, elle signifie qu’un astre est à l’instant t à la distance D Einstein ne reconnut son erreur qu’en 1932, admettant que l’univers était bien dynamique et en expansion. Il affirma qu’il avait fait « la plus grosse
erreur de sa vie ». De plus, la métrique Friedmann-Lemaître-Robertson-Walker (FLRW) fût énoncée. Elle permit une première approximation cosmologique de l’univers, notamment
le Big Bang. Où r, θ et φ sont les coordonnées polaires. Mais une question reste posé. D’où provient cette expansion ? Tous les produits, logos et images cités dans ces pages sont la propriété de leurs marques respectives.
De 1905 à 1915, Einstein élabora une théorie relativiste de la gravitation : la relativité générale ! Elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de
la présence de matière et, plus généralement d'énergie. Cette théorie complète la théorie de gravitation universelle de Newton qui est applicable à petite
vitesse (v<
Par conséquent, plus une masse est importante, plus elle fera « glisser » les masses plus petites vers elle. Ce qui explique pourquoi le Soleil force la
Terre à tourner autour de lui.
De plus, à l’époque, la communauté scientifique avait accepter l’idée d’un univers statique, n’évoluant pas au cours du temps.
Par conséquent, Einstein
introduisit une valeur dans ces résultats appelée constante cosmologique pour obtenir un univers stationnaire.
Ces résultats furent publiés en 1915, il s’agit d’un système d’une dizaine d’équations différentielles. Mais il y avait une erreur dans la théorie
d’Einstein.les équations de Friedmann
Ce facteur mesure la façon dont la distance avec l’astre varie en fonction de l’expansion de l’univers.
En prenant, D0 la distance initiale avec l’astre à t0 alors on peut exprimer la distance après une durée t comme :
En isolant H et en prenant une courbure spatiale nulle, on obtient:
Au temps t + δt, il sera à la distance D(t + δt) = D(t)+δD = D+vδt
Par définition, le taux d’expansion est défini par H = ∂D/D
En isolant δD de l’expression précédente, on obtient que H = (D(t+δt) – D(t)) / Dδt
Et on obtient directement que H = v/D, et on trouve effectivement que H = H0
Elle s’exprime comme :
ds² = c²dt² - a(t)² (dr² / (1 – kr²) + r² dθ² + r²sin²θ dφ² )
Le facteur k vaut 0, 1 ou -1. En effet, sa valeur dépend de la courbure de l’espace (à savoir respectivement plane, circulaire ou hyperbolique)
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